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Private Equity
Le private equity, ou capital-investissement, désigne une forme d’investissement dans des entreprises non cotées, à différents stades de leur évolution : création, croissance, transmission ou redressement. Contrairement aux actions échangées sur les marchés financiers, ces participations sont détenues de manière privée, souvent via des fonds spécialisés ou des structures dédiées.
Les investisseurs apportent des ressources financières, mais aussi un accompagnement stratégique, avec pour objectif de créer de la valeur à moyen ou long terme, avant de céder leur participation.
Ce guide propose une vue structurée et pédagogique de l’univers du Private Equity. Il s’adresse à tous les profils d’investisseurs souhaitant:
Le Private Equity occupe aujourd’hui une place centrale dans l’écosystème économique. Il ne se limite pas à financer des entreprises : il accompagne leur transformation stratégique, soutient l’innovation, facilite les transmissions et structure des secteurs clés de l’économie.
Ce dernier joue un rôle structurant dans l’économie en finançant des entreprises non cotées à différents stades de leur développement : création, croissance, transmission ou redressement. Il ne se limite pas à un simple apport en capital : il accompagne la stratégie, la gouvernance et l’organisation des sociétés financées.
En devenant actionnaire, l’apporteur de fonds,–souvent via une société de gestion, s’engage dans le temps. Il soutient l’innovation, facilite les transitions capitalistiques, et contribue à faire évoluer les modèles économiques. Cette implication vise la création de valeur, tant pour les entreprises que pour les investisseurs.
Le Private Equity s’impose comme un levier stratégique pour le financement des entreprises non cotées, à toutes les étapes de leur développement. En France comme en Europe, il participe activement à la transformation de secteurs clés, à l’essor de l’innovation et au renforcement du tissu économique local.
Sa contribution dépasse le simple financement : en accompagnant des entreprises issues de secteurs variés, santé, technologies, industrie, transition écologique, il favorise l’émergence de champions sectoriels, le maintien des activités sur les territoires et la création d’emplois qualifiés. Cette dynamique est portée par la structuration du marché autour de sociétés de gestion expérimentées et par l’intérêt croissant des investisseurs privés et institutionnels.
Le Private Equity regroupe plusieurs approches d’investissement, qui diffèrent selon le niveau de maturité des entreprises ciblées, leurs besoins en capital et les objectifs poursuivis par les investisseurs. Chaque type de Private equity présente un profil de risque et de rendement spécifique, avec des horizons de placement variables.
Destiné aux jeunes entreprises innovantes, le capital-risque finance la phase d’amorçage (ou de démarrage), souvent avant la rentabilité. Il cible des secteurs à forte intensité technologique, avec un fort potentiel de croissance mais un risque de perte élevé. Les apporteurs espèrent compenser les échecs par quelques succès majeurs (effet licorne).
Le capital-développement accompagne des entreprises rentables qui cherchent à financer une nouvelle phase de croissance : expansion, acquisition ou renforcement des fonds propres. Il repose sur des fondamentaux solides, avec un risque modéré et une perspective de rendement attrayante à moyen-long terme.
Le capital-transmission soutient le rachat d’une entreprise en combinant capitaux propres et dette (LBO). L’opération peut être menée par les dirigeants en place (MBO), une équipe externe (MBI) ou dans un cadre familial. Elle vise à pérenniser l’activité tout en générant de la valeur pour les actionnaires.
Cette stratégie cible les entreprises en difficulté, mais présentant un potentiel de redressement. L’objectif est de restaurer leur viabilité grâce à une restructuration financière et stratégique. C’est une approche risquée, nécessitant une forte expertise, mais potentiellement rémunératrice.
Cette stratégie permet d’accompagner un fonds dans une opération spécifique, sans passer par une structure mutualisée. Il donne accès à des opportunités sélectionnées, à moindre coût, avec une meilleure proximité des actifs. Il s’adresse à des profils avertis, capables de mobiliser des montants significatifs.
Elles consistent à racheter des parts de fonds déjà constitués. Cette approche permet d’accéder à des actifs plus matures, de réduire l’exposition à la courbe en J et de bénéficier d’une meilleure visibilité sur la performance. C’est une solution appréciée pour sa diversification et sa résilience.
Le capital-infrastructure finance des projets d’utilité publique à long terme (transport, énergie, santé, numérique). Il offre des flux prévisibles, une faible corrélation aux marchés, et convient aux investisseurs institutionnels ou privés en quête de rendement stable et durable.
Comprendre le fonctionnement du Private Equity est essentiel pour tout investisseur souhaitant s’exposer à cette classe d’actifs. Il s’agit d’un univers structuré, codifié, qui repose sur des étapes précises, des modalités d’intervention définies et un cadre opérationnel spécifique.
Le cycle d’un investissement en Private Equity s’étend généralement sur plusieurs années, depuis la levée de fonds jusqu’à la sortie. Il implique une diversité d’acteurs (sociétés de gestion, investisseurs, entreprises financées) et soulève des questions pratiques liées à la fiscalité, aux frais, à la gouvernance, mais aussi aux risques.
Les fonds sont pilotés par une société de gestion (GP – General Partner) qui collecte les capitaux des investisseurs (LP – Limited Partners), sélectionne les cibles et suit les participations. Les LP ne gèrent pas activement le fond, mais disposent de droits d’information et de contrôle.
Au sein des entreprises financées, le fond peut participer au conseil d’administration, poser des veto sur certaines décisions, et définir un plan d’action pour encadrer la création de valeur.
La fiscalité dépend du véhicule utilisé, du statut de l’investisseur et du cadre juridique choisi.
Les frais en Private Equity peuvent affecter significativement le rendement :
Il est essentiel de les analyser en amont pour évaluer le rendement net.
Avantages :
Inconvénients :
Assurance-vie / PER : certains contrats permettent d’investir en Private Equity dès 1 000 à 5 000 €, via des unités de compte.
FPCI : généralement réservés aux investisseurs avertis, les FPCI demandent un ticket d’entrée de 100 000 € à 150 000 €.
La sortie est l’aboutissement du cycle. Elle peut prendre plusieurs formes :
Les plus-values sont redistribuées aux investisseurs selon les modalités prévues (versements progressifs ou liquidation à échéance). L’horizon de placement s’étend de 8 à 10 ans.
Le Private Equity évolue dans un environnement réglementaire strict, à la fois au niveau national et européen. Cette réglementation vise à sécuriser les investissements, garantir la transparence des pratiques de gestion, encadrer les sociétés de gestion et assurer une bonne information des investisseurs.
Elle repose sur plusieurs piliers complémentaires : les règles applicables aux véhicules d’investissement en France, les exigences issues du droit européen, et les dispositifs de gouvernance et de transparence imposés aux gestionnaires.
En France, l’activité est régie par le Code monétaire et financier et supervisée principalement par l’AMF et l’ACPR.
Véhicules encadrés:
La réglementation française reconnaît plusieurs types de fonds, chacun avec ses propres contraintes :
Au niveau européen, le Private Equity est principalement régi par la directive AIFM (Alternative Investment Fund Managers Directive), qui encadre les gestionnaires de fonds alternatifs depuis 2011.
Cette directive vise à :
Grâce au passeport européen, un fonds agréé dans un État membre peut être commercialisé dans toute l’Union européenne, à condition de respecter les exigences de la directive.
Les sociétés de gestion doivent mettre en place une organisation conforme aux standards réglementaires :
Les investisseurs reçoivent un reporting régulier : valorisation des actifs, performances (TRI, TVPI, MOIC), appels de fonds, distributions. Cette transparence est essentielle pour évaluer les aléas et comparer les fonds.
Malgré un cadre de plus en plus structuré, des zones de progrès subsistent :
Le Private Equity, longtemps réservé aux investisseurs institutionnels, tend aujourd’hui à se démocratiser grâce à l’émergence de nouvelles structures et de véhicules plus accessibles. Toutefois, cet univers d’investissement reste globalement exigeant : il nécessite une bonne compréhension des risques, une capacité à immobiliser du capital sur le long terme, et un profil adapté à la complexité de l’actif.
On distingue trois grandes catégories d’investisseurs en Private Equity : les institutionnels, les investisseurs privés fortunés (family offices, dirigeants d’entreprise…) et les particuliers, qui accèdent désormais à certains fonds via des enveloppes réglementées ou des plateformes spécialisées.
Assureurs, fonds de pension ou mutuelles restent les principaux contributeurs du Private Equity. Ils apprécient :
Chefs d’entreprise, entrepreneurs ou structures patrimoniales (holdings, club deals…) s’impliquent davantage dans le financement non coté. Leur expertise leur permet de cibler des opérations à forte valeur ajoutée, souvent en capital-développement ou transmission.
Les particuliers accèdent aujourd’hui à ces fonds au nominatif pur ou via des enveloppes comme l’assurance-vie, le PER ou les contrats de capitalisation. Toutefois, l’entrée reste encadrée :
Un accompagnement par un professionnel est conseillé pour évaluer la pertinence de ce type d’investissement dans une stratégie patrimoniale.
Investir en Private Equity peut se faire selon deux approches distinctes : directement dans des sociétés non cotées, ou indirectement via des fonds de Private Equity. Chaque méthode implique des modalités, des niveaux de risque et des niveaux d’expertise différents. Le choix dépend du profil de l’investisseur, de ses objectifs patrimoniaux et de ses ressources disponibles.
Investir directement consiste à entrer soi-même au capital d’une entreprise, en général en s’associant à d’autres investisseurs ou via des structures collectives. Cette approche demande une analyse approfondie des dossiers et une implication plus active.
L’entrée au capital peut se faire à différents stades de vie de l’entreprise : lancement, croissance ou transmission. L’investisseur évalue le projet, le management, la stratégie de sortie, et apporte des fonds dans le cadre d’une levée ou d’un rachat de titres.
Les clubs deals permettent à plusieurs investisseurs de co-financer une opération identifiée.C’est très fréquent dans le secteur du Private Equity immobilier. Ils sont souvent organisés par un intermédiaire (société de gestion, banque privée, etc.) et offrent un accès mutualisé à des opportunités plus importantes, avec accompagnement professionnel.
Créer une holding dédiée permet de centraliser ses investissements non cotés. Cela facilite la gestion, la transmission et l’optimisation fiscale, notamment si la structure utilise l’effet de levier. En contrepartie, cela implique une gestion juridique et administrative plus lourde.
L’investissement indirect consiste à souscrire à un fonds de Private Equity via une enveloppe d’épargne. Cela permet de diversifier son exposition sans gérer les actifs en direct. La gestion est déléguée à des professionnels et les contraintes administratives sont réduites.
De nombreux contrats haut de gamme proposent des supports en Private Equity, principalement sous forme de FCPR. Les conditions varient (montant minimum, durée de blocage, statut client averti), mais les investissements bénéficient du cadre fiscal favorable de ce contrat d’épargne. Le capital reste toutefois non garanti. Il est important de noter également que les fonds de Private Equity professionnels à savoir ceux accessibles à partir de 100 000 €, peuvent se loger dans un FID ou un FAS au sein d’un contrat d’assurance-vie de droit Luxembourgeois.
Le PER permet d’accéder à certains fonds non cotés, en phase avec son horizon long terme. Il offre un avantage fiscal à l’entrée (déduction des versements) et permet une exposition à des stratégies diversifiées. En revanche, la liquidité est strictement encadrée jusqu’à la retraite.
Certains fonds éligibles (comme des FCPR) peuvent être logés dans un PEA ou PEA-PME, sous réserve de respecter certains critères. Cela permet de bénéficier d’une exonération d’impôt sur les plus-values après 5 ans. L’offre reste toutefois plus restreinte.
L’investissement indirect en Private Equity passe essentiellement par des véhicules d’investissement collectifs, créés et gérés par des sociétés de gestion agréées. Chacun de ces véhicules dispose de règles propres en matière d’éligibilité, de fiscalité, de liquidité et de gestion.
Les fonds de private equity les plus courants sont : le FCPR, le FCPI, le FPCI, la SLP et la SCR. Ils permettent d’accéder à un portefeuille diversifié de sociétés non cotées, en délégant la gestion à des professionnels.
Véhicule de référence dans le capital-investissement, le FCPR permet de financer des PME ou ETI non cotées, en capital-développement ou transmission.
Le FCPI est dédié aux PME innovantes dans les secteurs technologiques, médicaux ou environnementaux. Il offre une incitation fiscale à l’entrée.
Le FPCI est un véhicule souple et peu contraint, réservé aux investisseurs professionnels ou avertis. Il permet d’accéder à une grande variété de stratégies (capital-risque, LBO, co-investissement…).
Inspirée des modèles anglo-saxons, la SLP offre une grande souplesse juridique pour structurer des fonds sur mesure, notamment dans un cadre institutionnel ou de co-investissement.
La SCR est une société d’investissement permettant à des particuliers ou holdings patrimoniales de gérer activement une stratégie orientée vers le non coté.
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Le private equity est un mode d’investissement dans des entreprises non-côtées en bourse ou au sein de projets immobiliers à forte valeur ajoutée (on parle de stratégie immobilière value-Add dans ce second cas). Pour les investisseurs privés, l’investissement en private equity se fait généralement à travers des fonds d’investissement spécialisés. Ces fonds vont prendre des participations directement dans des entreprises (en participant à des levées de fonds par exemple) ou dans des projets immobilier. Le private equity peut être utilisé pour financer des projets de recherche & développement, soutenir la croissance d’une entreprise, réaliser une ou plusieurs opérations de marchand de biens, participer à une opération de LBO ou encore pour aider une entreprise à se restructurer. Les investisseurs en private equity recherchent généralement des rendements élevés sur leurs investissements à long terme.
Un fonds de private equity commence par collecter des fonds auprès d’investisseurs institutionnels et/ou des particuliers. Ensuite, il recherche des opportunités d’investissement dans des entreprises privées avec un fort potentiel de croissance ou des opportunités de restructuration. Une fois qu’une entreprise est sélectionnée, le fonds investit des capitaux en échange d’une participation dans son capital. Il travaille ensuite en étroite collaboration avec l’entreprise pour améliorer sa performance opérationnelle et financière. Enfin, lorsque l’entreprise atteint un niveau de développement souhaité, le fonds cherche à réaliser un rendement en cédant sa participation par le biais d’une vente, d’une introduction en bourse ou d’une fusion. Les investissements en private equity ont généralement une durée de détention de plusieurs années.
Investir dans un fonds de private equity présente des avantages. Tout d’abord, les rendements potentiels annoncés par les sociétés de gestion sont potentiellement élevés. L’objectif pour l’investisseur étant de rémunérer le risque qu’il prend. Par ailleurs, notons que pour certains fonds de private equity, les souscripteurs peuvent béénficier d’une exonération totale d’impôt sur la plus-value après 5 années de détention. Cependant, cela comporte également des inconvénients tels qu’une liquidité limitée, un risque de perte en capital et un verrouillage des fonds pendant la durée du fonds (généralement pendant 6 à 10 ans selon les véhicules. Il est essentiel de comprendre ces aspects spécifiques à chaque fonds et de faire des recherches approfondies avant de prendre une décision d’investissement, en consultant un conseiller financier si nécessaire.
Pour investir dans un fonds de private equity, vous devez suivre quelques étapes clés. Tout d’abord, déterminez vos objectifs d’investissement et votre tolérance au risque. Ensuite, recherchez des fonds de private equity réputés et effectuez une étude approfondie sur leur historique de performance et leur équipe de gestion. Chez Weelim, nous faisons une veille permanente sur le marché des fonds de private equity pour vous sourcer les meilleures opportunités du moment. Vous pouvez demander à un de nos conseiller de vous accompagner, sans frais supplémentaires.
Les investissements en private equity comportent des risques. La liquidité est généralement restreinte, et rend la vente ou le retrait rapide des fonds difficiles. Ensuite, les entreprises investies peuvent échouer, entraînant le cas échéant une perte totale ou partielle en capital. Les fonds peuvent être également bloqués pendant une période prolongée. Les rendements dépendent des gestionnaires et des décisions prises, on parle donc de performance potentiellement élevées, mais sans garantie de succès. En effet, les conditions économiques et de marché peuvent affecter la performance des investissements. Il est crucial d’évaluer attentivement ces risques avant d’investir en private equity.