Investir dans le Private Equity
Le private equity (ou capital investissement en français) est un mode d’investissement qui séduit de plus en plus d’investisseurs désireux de dynamiser leur épargne à long terme. Les rendement potentiels annoncés par les sociétés de gestion de fonds de private equity sont élevés (entre 6 et 12 % par an) ce qui explique l’intérêt grandissant des épargnants français pour ce type de produit de placement. Chez Weelim, nous œuvrons pour que nos investisseurs comprennent où vont leurs capitaux. C’est pourquoi, vous trouverez dans ces quelques lignes tout ce qu’il faut savoir pour bien comprendre l’investissement en private equity.
Le private equity : une classe d’actif à part entière
Le private equity rencontre de plus en plus l’adhésion des investisseurs. La collecte des fonds du private equity augmente tous les ans un peu plus. Notamment depuis la loi pacte de 2019 qui a favorisé l’accès de ces fonds au sein de contrats d’assurance-vie sous forme d’unités de compte. Les investisseurs considérant cette classe d’actif comme une nouvelle source de diversification pour leur épargne afin de dynamiser de manière intelligente leurs placements sur des actifs concrets, par opposition aux marchés actions cotées qui sont souvent perçus comme opaques et complexes
Qu’est ce que le private equity ?
Le private equity consiste pour un investisseur à prendre une participation en equity (c’est à dire en capital en participant à une levée de fonds) dans une société généralement non cotée en bourse ou de participer de la même manière au financement d’un projet immobilier (on parle alors de private equity immobilier). Que ce soit du private equity immobilier ou non, l’objectif reste le même. Il s’agit de donner les moyens financiers aux dirigeants de ces sociétés de développer leur projet et d’atteindre leurs objectifs sur un horizon de 5 à 8 ans. De cette façon, si l’entreprise s’est bien développée ou si le projet immobilier a pu voir le jour dans les conditions escomptées, l’investisseur peut espérer revendre ses participations à terme avec une plus-value importante. L’investissement en private equity peut se faire en direct ou au travers de véhicules d’investissement appelés fonds de private equity.
Le private equity couvre plusieurs stratégies d’investissement selon le stade de maturité des entreprises et le mode de financement :
- Le capital innovation ou capital risque qui regroupe les investissements dans certaines sociétés non cotées et innovantes, en phase de lancement de projet
- Le capital développement dont le but est de financer des entreprises existant depuis plusieurs années, ayant atteint une taille significative, la profitabilité, et devant conserver de fortes perspectives de croissance.
- Le private equity immobilier : le capital-investissement immobilier finance quant à lui des sociétés non cotées actives sur le secteur de l’immobilier (promotion immobilière, marchands de biens, réhabilitation etc.).
- Le capital retournement : les fonds de retournement permettent à des sociétés en difficulté de se redresser en apportant capitaux et moyens humains.
- Le capital transmission : Les fonds de capital-transmission apportent des financements en capital principalement à des PME et des ETI dont les actionnaires majoritaires souhaitent se retirer partiellement ou totalement.
Le marché du private equity en france
Pour vous présenter l’état du marché du private equity en France, nous allons reprendre l’étude de 2021 de France Invest / EY sur la performance des acteurs français du capital-investissement. Cette étude est depuis plusieurs années la référence sur le marché français. Elle est réalisée à partir des informations déclarées par les membres de France Invest via une plateforme de collecte de données, et revues par EY, ce qui permet d’assurer la cohérence et la robustesse des statistiques publiées
Les performances du private equity
A fin 2021, le private equity affiche des performances robustes sur le long terme :
- Sur 15 ans, les performances annuelles moyennes sont de 12,2 %
- Sur 10 ans, elles atteignent 14,5 %.
Ces chiffres démontrent que le capital-investissement sur longue période est très performant, à condition d’en accepter les risques. Les statistiques à 15 ans montrent également à quel point le private equity a bien résisté aux dernières crises.
Les données utilisées par France Invest et EY pour cette analyse des performances du private equity sont largement représentatives du marché français : elles couvrent plus de 700 véhicules gérés par 125 sociétés de gestion. Au-delà de la croissance du marché et du nombre d’acteurs, il s’explique également par la pérennité des acteurs qui ont fait preuve de bonnes performances répétées auprès de leurs clients investisseurs, dont les encours et le nombre de fonds gérés augmentent.
Pour mémoire, l’indicateur principal de performance utilisé dans l’étude est le Taux de Rendement Interne (TRI). Il tient compte des flux (appels de fonds et distributions) et de la valeur nette de l’actif (NAV) des véhicules, et son calcul inclut l’impact du temps et des frais.
Comment investir dans le private equity ?
Historiquement, le marché du private equity est un marché assez élitiste. Soit destiné à des institutionnels, soit à des familles aisées ou des anciens chefs d’entreprise qui accèdent à des réseaux spécialisés comme des associations de Business Angels par exemple. Dans ces trois exemples, l’investissement dans le non coté se fait en direct, auprès d’une entreprise ayant émis des titres. Notons tout de même que depuis quelques années (2013), le private equity en direct tend à se démocratiser au travers de plateformes de financement participatif en equity (ou crowdfunding en equity ou encore crowdequity). Dans tous les cas, l’investisseur doit posséder un certain niveau d’expertise ou être accompagné par un service de conseil, afin de pouvoir s’assurer du potentiel des sociétés dans lesquelles il compte injecter des fonds. Ce qui peut représenter un frein pour bon nombre d’investisseurs potentiels peu avertis sur le sujet.
C’est pourquoi, il est également possible d’investir dans le private equity de manière indirecte, via un fonds de placement. C’est la façon la plus simple et la plus accessible pour investir dans le private equity. Le choix des fonds de private equity va dépendre du besoin patrimonial de chaque investisseur, de son budget et des conditions de marchés.
Notre guide complet pour investir dans le private equity
Pour vous aider à mieux comprendre le fonctionnement des fonds de private equity, nous avons préparé pour vous un guide complet sur le private equity.
Dans ce guide vous trouverez des informations sur :
- le fonctionnement des fonds de private equity (fiscalité, frais, minimum de souscription, sortie, liquidité etc.)
- la réglementation
- les différents types de private equity
- les avantages et les inconvénients
- la liste des fonds référencés par Weelim
Quels sont les risques ?
L’investissement dans les fonds de Private Equity n’est pas un produit à capital ou à rendement garanti (au contraire de produits tels que le Livret A ou les fonds en euro d’assurance-vie par exemple). Une étude menée par France Invest et Olivier Gottschlag (professeur à HEC) conclut néanmoins que la probabilité de perdre 25 % de son capital en Private Equity est très faible (inférieure à 0,5 %). Par ailleurs, les objectifs de performance expriment un résultat escompté, mais il n’existe aucune garantie qu’un tel résultat sera atteint. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.Ensuite, l’investissement dans des fonds de Private Equity est soumis à une certaine volatilité liée à l’évolution des cycles économiques : en fonction du cycle, les conditions d’acquisition ou des cessions des participations sous-jacentes seront plus ou moins favorables.