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SCPI
La rentabilité d’une SCPI repose en grande partie sur la qualité et la stabilité de ses locataires. Leur sélection, leur engagement et leur gestion par la société de gestion sont des éléments fondamentaux qui influencent directement les revenus locatifs et, par conséquent, les dividendes perçus par les investisseurs.
Les locataires occupent donc une place centrale dans la composition des SCPI et leur bonne gestion est un enjeu majeur pour assurer un rendement locatif durable. Ce guide détaille le statut des locataires en SCPI, leur impact sur la performance de l’investissement et le rôle essentiel joué par la société de gestion dans leur suivi et leur accompagnement.
Les SCPI permettent aux investisseurs de mutualiser l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier locatif. Contrairement à l’immobilier détenu en direct, où le propriétaire gère lui-même ses biens, ici, c’est la société de gestion qui prend en charge l’ensemble des aspects administratifs, juridiques et financiers. Les locataires traitent uniquement avec la société de gestion, qui leur fournit un cadre contractuel structuré et une gestion réactive.
Les biens détenus par les SCPI sont majoritairement loués à des entreprises, des commerces, des administrations publiques ou des établissements spécialisés. On retrouve ainsi des entreprises du secteur tertiaire occupant des bureaux en centre d’affaires, des enseignes de distribution installées en centre-ville ou en zone commerciale, des établissements de santé tels que des cliniques ou laboratoires, des acteurs du secteur logistique exploitant des entrepôts et plateformes de distribution, ainsi que des résidences gérées comme les logements étudiants, résidences seniors ou hôtels. Cette diversité permet aux SCPI de mieux résister aux fluctuations économiques et d’optimiser la mutualisation des risques locatifs.
Les SCPI reposent principalement sur des baux commerciaux, tandis que l’investissement locatif classique concerne surtout des baux d’habitation. Mais quelles différences entre bail commercial et bail d’habitation ? Un bail commercial offre une stabilité plus grande pour l’investisseur, car il est conclu pour une durée plus longue, généralement entre 6 et 12 ans fermes, contre 3 années non fermes pour un bail d’habitation. Ce qui signifie que pour un bail d’habitation, le locataire peut partir moyennant un préavis de 1 à 3 mois selon les villes. Alors que pour un bail commercial de 6 ans fermes par exemple, le locataire ne peut partir qu’à condition de payer une indemnité au propriétaire correspondant généralement au montant des loyers restant à payer jusqu’au terme du bail. Un sacré avantage pour les SCPI. Il offre également une meilleure visibilité sur les revenus locatifs et limite les risques d’impayés grâce à la solidité financière des entreprises locataires. À l’inverse, la réglementation impose plus de contraintes aux baux d’habitation, notamment en ce qui concerne l’encadrement des loyers, les droits des locataires et la gestion des impayés. C’est pourquoi la majorité des SCPI privilégient les baux commerciaux.Toutefois, certaines SCPI sont spécialisées dans l’immobilier résidentiel et fonctionnent sur un modèle différent. Elles adoptent des stratégies adaptées aux spécificités du marché locatif résidentiel, en faisant appel à des agences immobilières locales qui connaissent bien leur marché pour déléguer la gestion et le suivi des locataires à leur tour. Le tout, afin d’optimiser la rentabilité et d’assurer un taux d’occupation élevé.
L’un des principaux atouts des SCPI réside dans la stabilité des baux commerciaux conclus avec leurs locataires. Comme nous venons de l’évoquer, ces baux ont une durée souvent comprise entre 6 et 12 ans fermes ce qui offre aux investisseurs une visibilité sur flux locatifs futurs et aux locataires une plus grande capacité à se projeter dans le développement de leur activité. En cas de renégociation ou de litige, la société de gestion par son action garantit l’équilibre contractuel et prévenir les conflits.
Les locataires d’une SCPI profitent eux aussi de cette gestion professionnelle. En effet, la société de gestion s’occupe du suivi administratif, de l’entretien et des interventions techniques ce qui leur assure une grande réactivité et des locaux toujours conformes aux normes en vigueur. Cette organisation permet aux locataires de se concentrer pleinement sur leur activité sans avoir à gérer les contraintes immobilières du quotidien.
Contrairement à un propriétaire individuel qui, s’il achetait un actif tertiaire seul, dépendrait généralement d’un seul locataire, les SCPI répartissent leurs risques sur plusieurs actifs et plusieurs preneurs à bail. En cas de vacance locative ou de difficulté financière d’un occupant, l’impact sur l’ensemble du portefeuille reste limité. Cette approche assure aux investisseurs une meilleure stabilité des revenus locatifs, une protection contre les fluctuations du marché immobilier et renforce donc la résilience de leur placement.
Les sociétés de gestion agissent comme des intermédiaires de confiance entre les investisseurs et les locataires. Leur mission principale est d’assurer une gestion efficace des baux, en veillant au bon paiement des loyers, à l’entretien des immeubles et à la gestion administrative des biens.
Les locataires ont ainsi un interlocuteur unique pour toutes les démarches relatives à leur contrat de location, ce qui simplifie considérablement leur quotidien. Côté investisseur, cette délégation leur permet de bénéficier d’une meilleure gestion locative et donc un taux d’occupation financier (TOF) optimisé.
Les sociétés de gestion ne se contentent pas d’assurer la seule gestion courante, elles mettent également en place des stratégies d’optimisation qui visent à valoriser les actifs immobiliers sur le long terme. Pour garantir l’attractivité des biens, elles programment donc régulièrement des rénovations et des mises aux normes afin de répondre aux attentes du marché et aux évolutions réglementaires.
L’adaptation aux transformations économiques et sociétales est également une priorité. La montée en puissance du télétravail et l’essor du e-commerce modifient les besoins en bureaux et en entrepôts logistiques. En anticipant ces mutations, les sociétés de gestion ajustent leur portefeuille immobilier pour maximiser l’occupation des locaux et limiter la vacance locative. Elles s’adaptent tout simplement aux différents cycles immobiliers, en fonction des évolutions de marché.
Enfin, la sélection des locataires joue un rôle déterminant dans cette stratégie. En privilégiant des entreprises et des professionnels fiables, capables de s’engager sur la durée, elles assurent la pérennité des baux et stabilisent les revenus locatifs. Cette approche proactive permet de préserver la valeur du patrimoine et d’offrir aux investisseurs un meilleur rendement locatif.
Les baux en SCPI prévoient généralement une indexation des loyers basée sur un indice de référence tel que l’IRL (pour l’immobilier résidentiel) , l’ICC ou l’ILAT (pour l’immobilier tertiaire). Cette revalorisation progressive des loyers contribue à maintenir un rendement locatif attractif pour les investisseurs en les protégeant contre l’inflation.
Dans le cadre d’un investissement en SCPI, la gestion des charges locatives est entièrement déléguée à la société de gestion, ce qui constitue un avantage majeur pour les investisseurs. Celle-ci prend en charge l’ensemble des frais liés à l’entretien et à l’exploitation des biens immobiliers du portefeuille : charges de copropriété, travaux de maintenance, taxes foncières et autres dépenses courantes. Les loyers perçus par la SCPI sont donc nets de charges, offrant aux associés une rentabilité plus lisible et stable.
Depuis la loi Alur de 2014, la répartition des charges dans les baux commerciaux a été clarifiée pour garantir une transparence accrue entre bailleur et locataire. La loi impose que les charges récupérables, comme l’entretien courant et les charges de copropriété, puissent être refacturées au locataire, tandis que les gros travaux relevant de l’article 606 du Code civil (réparations structurelles, ravalement) restent à la charge du propriétaire. Cependant, dans le cadre des baux commerciaux de type “triple net”, très répandus dans les SCPI investies en immobilier d’entreprise, la totalité des charges d’exploitation, des taxes et des frais d’entretien sont supportés par le locataire.
La société de gestion veille à ce que les baux soient rédigés en conformité avec la législation tout en maintenant un équilibre favorable pour l’investisseur,
Parallèlement, dans la plupart des cas, les SCPI prévoient une réserve financière (le RAN et les PGE) en conservant une partie des loyers perçus avant redistribution des dividendes, afin d’anticiper d’éventuels frais d’entretien ou de rénovation. Cette stratégie préventive peut impacter la rentabilité attendue.
Le cadre juridique des SCPI peut également évoluer en fonction des nouvelles normes, à l’image de l’ordonnance de juillet 2024. Ces changements peuvent impacter la stratégie des SCPI, les obligations des locataires, les conditions de location et les investisseurs.
Par exemple, les réglementations relatives à la performance énergétique sont de plus en plus strictes. Certains bâtiments devront être rénovés pour répondre aux exigences environnementales, ce qui peut avoir des répercussions sur les charges et les loyers. De même, certaines réformes pourraient modifier la durée et les conditions des baux commerciaux ou professionnels. Parallèlement, une évolution des règles fiscales appliquées aux revenus fonciers pourrait également influencer la rentabilité de l’investissement. Dans ce cadre, il est conseillé de se faire accompagner par des experts pour comprendre les implications de ces évolutions législatives et adapter ses placements en conséquence.
Les locataires constituent donc un élément central de la composition d’une SCPI et de sa rentabilité ; et les sociétés de gestion ont un rôle déterminant dans leur sélection et leur suivi, afin d’assurer la meilleure durabilité possible aux associés de la SCPI. Lorsque vous choisissez une SCPI il est donc primordial de porter une attention particulière à la stratégie de la SCPI certes, et au fait qu’elle corresponde à votre profil et à vos objectifs patrimoniaux ; mais également à l’expertise et l’historique de la société de gestion qui l’administre. Car lors d’un investissement, vous investissez dans une SCPI qui établit une stratégie, mais c’est la société de gestion qui en assure son application à tous les niveaux (investissement, gestion locative et administrative, etc.).
Vous souhaitez investir en SCPI pour profiter des avantages de la Pierre Papier ? Chez Weelim, nous vous guidons pour faire les choix qui correspondent à votre profil et à vos objectifs patrimoniaux, afin de sécuriser vos investissements sur le long terme et maximiser leur rentabilité. Contactez notre équipe.
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Le locataire d’une SCPI : un acteur clé de leur performance
Une SCPI, ou Société Civile de Placement Immobilier, permet aux investisseurs d’acheter des parts dans une société qui détient et gère un portefeuille de biens immobiliers diversifiés. Les investisseurs deviennent ainsi indirectement propriétaires de ces biens. Les loyers perçus par la SCPI sont ensuites redistribués aux investisseurs sous forme de dividendes mensuels ou trimestriels, proportionnels à leurs parts détenues. La gestion des biens immobiliers est assurée par une société de gestion spécialisée qui s’occupe de l’acquisition, de la location, des travaux et de la gestion courante.
Investir dans une SCPI présente plusieurs avantages. Tout d’abord, cela permet une diversification sur un ensemble de biens immobiliers. De plus, la gestion professionnelle assurée par la société de gestion agrée par l’AMF permet de déléguer les contraintes liées à la gestion des biens. Les SCPI offrent également la possibilité de percevoir des revenus réguliers sous forme de dividendes versés mensuellement ou au trimestre. Cependant, il existe également des inconvénients potentiels, tels que le risque de perte en capital, la liquidité limitée des parts, ainsi qu’aux aléas du marché immobilier. Il est donc important d’évaluer ces avantages et inconvénients avant de décider d’investir dans une SCPI.
Le rendement moyen des SCPI (Taux de distribution) peut varier d’une année à l’autre et dépendre de plusieurs facteurs. En général, le rendement moyen des SCPI se situe entre 4% et 6% par an. Cependant, il est important de noter que ce chiffre n’est qu’une estimation et ne garantit pas les rendements futurs. Le rendement d’une SCPI est influencé par les loyers perçus sur les biens immobiliers, les frais de gestion, les charges, ainsi que les éventuelles plus-values réalisées lors de la vente de biens immobiliers. Il est recommandé de consulter les rapports et les données fournies par la société de gestion pour avoir une estimation plus précise du rendement d’une SCPI spécifique.
Pour acheter des parts de SCPI, il vous suffit de prendre rendez-vous avec votre conseiller Weelim. Il vous aide à comparer et sélectionner les meilleures SCPI du marché qui correspondent à vos objectifs d’investissement et à votre profil d’investisseur. Il vous communiquera également tous les documents d’information nécessaire à la bonne compréhension des produits. Après avoir pris connaissance de ces informations, vous pouvez procéder à l’achat des parts en complétant un dossier d’investissement (bulletin de souscription, fiche de connaissance client etc.) et en effectuant le paiement correspondant. Enfin, une fois l’achat réalisé, vous deviendrez propriétaire des parts de la SCPI et bénéficierez des revenus générés par les biens immobiliers détenus par celle-ci.
L’investissement en SCPI comporte certains risques qu’il est important de prendre en compte. Tout d’abord, il existe un risque de perte en capital, car la valeur des parts peut fluctuer en fonction de l’évolution de la valeur des biens immobiliers quelle détient. De plus, les revenus distribués par les SCPI peuvent varier, en fonction du niveau d’encaissement des loyers (taux d’occupation, renégociations des baux etc…). Il existe notamment un risque de vacance locative, où certains biens immobiliers de la SCPI pourraient rester inoccupés, réduisant ainsi les revenus potentiels. De plus, la liquidité des parts peut être limitée. Enfin, il y a un risque associé à la société de gestion, telle que sa capacité à gérer efficacement le portefeuille immobilier et à prendre des décisions appropriées.