Lancez votre projet Assurance-vie en quelques clics.
Un conseiller expert Assurance-vie vous contacte sous 24h.
Assurance-vie
L’assurance-vie reste l’un des piliers de la gestion de patrimoine en France. Si elle séduit autant, c’est parce qu’elle combine plusieurs avantages : souplesse des versements, fiscalité favorable, diversité des supports d’investissement et optimisation successorale. Encore faut-il comprendre les mécanismes précis de ce placement. Car derrière le terme générique « assurance vie », se cachent différents types d’assurance vie, des contrats variés, et des stratégies à adapter selon vos objectifs.
Vous êtes nombreux à vous interroger sur le fonctionnement réel de ce produit, sur les conditions de rachat, la clause bénéficiaire ou encore les modalités de gestion. Dans ce guide complet, nous allons vous accompagner pas à pas pour que vous puissiez évaluer si l’assurance-vie est une solution adaptée à votre situation.
Pour bien appréhender le fonctionnement d’une assurance vie, il faut d’abord comprendre le rôle du souscripteur. C’est lui qui signe le contrat, choisit les modalités de gestion, désigne les bénéficiaires, et effectue les versements. Le souscripteur est une personne physique, et il conserve à tout moment la possibilité d’ajuster le contrat selon ses besoins patrimoniaux.
Le contrat d’assurance-vie repose sur un principe simple : vous effectuez des versements (appelés primes) sur un contrat souscrit auprès d’un assureur. En contrepartie, ce capital est placé sur des supports d’investissement choisis par vous ou par délégation dans le cadre d’une gestion pilotée ou une gestion sous-mandat. À tout moment, vous avez la possibilité d’effectuer un rachat partiel ou total, sans pour autant clôturer le contrat dans le premier cas. En cas de décès, le capital est transmis à des bénéficiaires désignés selon les modalités du contrat.
L’assurance-vie est une véritable enveloppe d’investissement, souple et évolutive. Elle permet de diversifier votre épargne entre des supports en euros, qui bénéficient d’une garantie en capital, et des unités de compte, exposées selon leurs stratégies à différentes classes d’actifs comme les actions, les obligations ou l’immobilier par exemple.. Vous pouvez ainsi ajuster le couple rendement/risque selon vos attentes.
Souscrire un contrat d’assurance-vie ne signifie pas figer son épargne. Vous avez la possibilité de moduler vos versements, de modifier la clause bénéficiaire, d’arbitrer entre les différents supports éligibles au contrat ou d’opter pour une autre stratégie de gestion. Cette flexibilité en fait un outil particulièrement adapté à la constitution, la valorisation et la transmission d’un capital.
Il existe principalement deux grandes familles de contrats : les contrats monosupport en euros et les contrats multisupports. Dans le premier cas, l’intégralité des primes versées est placée sur un support en euros, à capital garanti. Ces contrats séduisent les profils prudents, en quête de stabilité. Les contrats multisupports, plus complets, permettent d’allouer tout ou partie de votre investissement sur des unités de compte (UC), adossées à des actions, obligations, SCPI, ETF ou autres classes d’actifs. Ce type de contrat offre un potentiel de rendement supérieur et fonction du profil des UC choisies, mais implique souvent un risque de perte en capital plus important.
Vous pouvez gérer ces contrats en autonomie (gestion libre), ou déléguer les décisions d’arbitrage à un professionnel via la gestion pilotée ou la gestion sous mandat. Ces dernières prennent en compte votre profil de risque et ajustent automatiquement la répartition entre les différents supports. Pour beaucoup d’épargnants, elle constitue un bon compromis entre personnalisation et accompagnement.
La clause bénéficiaire est l’un des éléments structurants du contrat. Elle vous permet de désigner librement la ou les personnes qui recevront le capital en cas de décès du souscripteur. Ce mécanisme permet de transmettre hors succession classique, avec des droits spécifiques, souvent plus avantageux.
Le choix de l’assureur conditionne aussi la qualité du contrat. Certains assureurs proposent des contrats plus flexibles, avec des frais réduits et une offre de supports d’investissement plus large. Le souscripteur doit donc comparer les offres disponibles pour sélectionner l’assureur le plus adapté à son profil. L’engagement contractuel avec un assureur de confiance peut avoir un impact significatif sur les performances à long terme.
L’un des grands attraits de l’assurance-vie réside dans sa fiscalité très avantageuse, tant en cas de retrait que de décès. Tant que vous ne retirez pas les fonds, les plus-values ne sont pas imposées. Seuls les rachats (partiels ou totaux) déclenchent une fiscalité, appliquée uniquement sur les gains, et non sur l’intégralité du capital.
Il est important toutefois de noter que sur les fonds en euros, les prélèvements sociaux sont désormais prélevés tous les ans à la source par la compagnie d’assurance qui les reversent à l’Etat. Alors que sur les UC, c’est uniquement au moment du retrait que ces mêmes prélèvements sont ponctionnés.
Situation | Durée de détention du contrat | Montant des primes versées | Fiscalité sur les gains lors d’un rachat | Prélèvements sociaux |
---|---|---|---|---|
Rachat avant 8 ans | Toutes primes | Sans condition | PFU de 30 % (12,8 % IR + 17,2 % prélèvements sociaux) ou option pour barème progressif de l’IR | 17,2 % (inclus dans le PFU ou prélevés à part si option pour barème) |
Rachat après 8 ans | ≤ 150 000 € de primes | Abattement annuel de 4 600 € (célibataire) ou 9 200 € (couple) sur les gains | Taux réduit de 24,7 % (7,5 % IR + 17,2 % PS) au-delà de l’abattement ou barème progressif | 17,2 % |
Rachat après 8 ans | > 150 000 € de primes | Abattement annuel de 4 600 € / 9 200 € | PFU de 30 % (12,8 % IR + 17,2 % PS) au-delà de l’abattement | 17,2 % |
En cas de décès | Primes versées avant 70 ans | Jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire | Exonération totale | Aucun |
En cas de décès | Primes versées avant 70 ans | Entre 152 500 € et 852 500 € | Prélèvement de 20 % | Aucun |
En cas de décès | Primes versées avant 70 ans | Au-delà de 852 500 € | Prélèvement de 31,25 % | Aucun |
En cas de décès | Primes versées après 70 ans | Globalement au-delà de 30 500 € (tous bénéficiaires confondus) | Droits de succession sur la fraction excédentaire, selon barème en vigueur | Exonération sur les intérêts générés |
Pour les capitaux versés après le 27 septembre 2017, les gains issus des rachats sont soumis par défaut au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, dont 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux. Toutefois, si votre contrat a plus de huit ans, un abattement annuel s’applique sur la quote part des gains que vous retirez : 4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple marié ou pacsé. Au-delà de cet abattement, le taux d’imposition est de 24,7 %(7,5% d’IR + 17,2 % de prélèvements sociaux) ou vous pouvez aussi opter pour l’intégration de ces gains au barème de l’impôt sur le revenu. La fiscalité qui vous sera alors appliquée dépendra de votre tranche marginale d’imposition (TMI).
Attention, pour les gains générés par la quote part des capitaux versés supérieur à 150 000€, le taux d’imposition après abattement passe à 30% (PFU).
En cas de décès, les capitaux transmis aux bénéficiaires sont exonérés de droits de succession dans certaines limites : jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire pour les primes versées avant 70 ans (article 990 I du CGI). Au-delà, un prélèvement forfaitaire de 20 % à 31,25 % s’applique. Pour les primes versées après 70 ans, la fraction excédant 30 500 € est soumise aux droits de succession classique, mais les intérêts générés en sont exonérés.
La clause bénéficiaire bien rédigée permet d’optimiser la transmission, d’éviter les blocages successoraux et d’organiser votre gestion de patrimoine sur plusieurs générations. Il est donc fortement recommandé de revoir cette clause régulièrement.
L’abattement fiscal applicable après huit ans est l’un des leviers les plus efficaces pour réduire l’impôt sur les plus-values. En cumulant les effets de l’abattement et du taux préférentiel, le souscripteur peut considérablement limiter l’impact de l’impôt sur ses retraits. Ces mécanismes sont à anticiper en amont des opérations de rachat.
Par ailleurs, lors du décès du souscripteur, les avantages fiscaux varient selon l’âge auquel les primes ont été versées. Cela suppose une bonne connaissance des règles en matière de succession et des plafonds applicables par bénéficiaire.
La gestion d’un contrat d’assurance-vie peut prendre plusieurs formes selon votre profil, votre appétence au risque, et le temps que vous souhaitez consacrer à la gestion de votre épargne. Trois grandes approches coexistent : la gestion libre, la gestion pilotée et la gestion sous mandat.
En gestion libre, vous choisissez directement les supports sur lesquels investir. Cela implique une certaine autonomie et un suivi régulier. Cette option est souvent privilégiée par les investisseurs expérimentés ou ceux qui souhaitent avoir le contrôle total de leur allocation.
La gestion pilotée, elle, repose sur un mandat confié à une société de gestion, qui arbitre pour vous les fonds en fonction de votre profil (sécuritaire, équilibré, dynamique…). Elle permet une gestion active sans que vous ayez à intervenir.
Enfin, la gestion sous mandat offre un niveau de personnalisation encore plus poussé. Les décisions d’investissement sont prises en votre nom, dans un cadre contractuel défini au préalable par un gérant actif expérimenté qui vous est dédié. Cette formule est souvent associée à des contrats haut de gamme, accessibles via des conseillers en gestion de patrimoine pour des montants d’investissement généralement supérieur à 250 000 euros.
Derrière chaque contrat d’assurance-vie se cache une clause bénéficiaire, souvent négligée au moment de la souscription du contrat, mais pourtant déterminante dans la transmission du capital. Cette clause permet de désigner librement les bénéficiaires de l’assurance-vie à savoir les personnes qui recevront les fonds en cas de décès.
Elle peut être simple (« mon conjoint, à défaut mes enfants… »), ou beaucoup plus élaborée (bénéficiaires par parts inégales, conditions d’âge, démembrement). La flexibilité de cette clause en fait un outil redoutablement efficace pour organiser sa succession selon ses volontés.
Encore faut-il la mettre à jour régulièrement. Un changement de situation familiale (divorce, naissance, remariage) doit entraîner une réadaptation immédiate. Une clause obsolète peut conduire à des conséquences fiscales non désirées, voire à des litiges familiaux. De même, certains contrats anciens mentionnent encore des bénéficiaires nommés par défaut, sans lien réel avec la situation actuelle du souscripteur.
L’assurance-vie présente de nombreux atouts, mais elle a aussi ses limites. Voici les éléments que vous devez garder à l’esprit avant de souscrire un contrat assurance vie.
Du côté des avantages,le principal c’est sa souplesse : vous choisissez librement le montant et la fréquence de vos versements, ainsi que la composition de votre portefeuille entre fonds euros et unités de compte. La fiscalité est également très attractive, surtout après huit années de détention. Et, en matière de transmission, elle permet d’optimiser les droits de succession grâce à un régime spécifique très avantageux.
C’est également un produit accessible à tous types de profils. Que vous soyez un investisseur débutant cherchant à sécuriser une épargne ou un investisseur expérimenté en quête de rendement, l’assurance-vie s’adapte à vos objectifs. La gestion pilotée ou sous mandat peut vous offrir un service plus professionnel, tandis que la gestion libre vous laissera une maîtrise totale de votre placement.
L’assurance-vie présente également un atout souvent sous-estimé : elle permet de mobiliser de l’argent de manière progressive, sans que l’argent soit bloqué.
Côté inconvénients, les frais vont différés d’un contrat à un autre. Il faut donc y prêter une grande attention.. Certains contrats comportent des frais élevés. Que ce soit des frais d’entrée, de gestion ou d’arbitrage, qui peuvent impacter le rendement net de votre investissement. Le risque de perte en capital existe dès que vous investissez en unités de compte. De plus, le rendement des fonds euros ne suffit pas toujours à compenser l’inflation. Enfin, certains contrats sont peu lisibles ou trop rigides, en particulier lorsqu’ils sont anciens ou souscrits auprès d’une banque.
Pour tirer pleinement parti de votre contrat, il vous faudra régulièrement réétudier sa composition : choix des supports, clause bénéficiaire, stratégie de gestion… tous ces paramètres doivent évoluer avec votre situation personnelle.
Le taux de rendement des fonds euros reste attractif comparé à d’autres placements sécurisés, même s’il a légèrement baissé ces dernières années. Mais ils tendent à se stabiliser voire pour certains à remonter. Les intérêts générés par ces fonds ne sont pas exposés au risque perte capital, ce qui rassure les épargnants prudents. Toutefois, il faut veiller aux conditions de revalorisation fixées chaque année par l’assureur.
La performance de votre assurance vie dépendra largement de la répartition entre fonds en euros et unités de compte. Le fonds en euros garantit le capital et bénéficie d’un effet cliquet : les intérêts générés sont définitivement acquis. Les unités de compte, elles, offrent un accès à une large gamme de supports : actions, obligations, SCPI, SCI, produits structurés, ETF… Ce sont ces supports d’investissement qui offrent un potentiel de rendement plus élevé, mais ils n’intègrent aucune garantie en capital. Sauf pour certains produits structurés
Vous pouvez choisir de piloter cette allocation en fonction de votre horizon de placement, de votre appétence au risque ou de vos objectifs de rendement.
La gestion libre vous laisse la main sur les arbitrages, tandis que la gestion pilotée ou sous-mandat repose sur l’analyse d’un gestionnaire professionnel (société de gestion agréée par l’AMF). L’allocation d’actifs au sein d’un contrat assurance vie doit être cohérente avec vos projets : préparation de la retraite, achat immobilier, transmission. À chaque objectif correspond un niveau de risque et une durée d’investissement adaptée. Vous pouvez faire évoluer vos choix au fil du temps, en réalisant des arbitrages ou en modifiant votre mode de gestion.
Là encore, l’accompagnement d’un professionnel peut être précieux pour optimiser votre assurance vie placement dans la durée et ajuster les paramètres selon les conditions de marché.
L’assurance-vie vous offre une grande souplesse pour gérer votre contrat. Le rachat partiel permet de retirer une partie du capital tout en maintenant le contrat ouvert. Le rachat total, quant à lui, clôture le contrat. Chaque rachat comporte une part de capital (non imposée) et une part d’intérêts (soumise à fiscalité).
Le souscripteur peut choisir de programmer des rachats mensuels pour compléter ses revenus. Cette flexibilité permet de récupérer une partie de son argent selon un rythme choisi, tout en laissant le reste du capital fructifier. Le calcul du taux de prélèvement s’effectue sur la part des intérêts, d’où l’importance de connaître précisément la fiscalité applicable.
Les arbitrages vous permettent de modifier la répartition de votre capital entre les différents supports. Vous pouvez même accéder à des options d’arbitrage automatique, et ainsi sécuriser vos gains, diversifier votre exposition ou adapter votre contrat à l’évolution des marchés. Ces opérations sont généralement gratuites, mais certaines compagnies d’assurance peuvent facturer des frais selon les cas.
Pour les épargnants réguliers, les versements programmés automatisés permettent de lisser l’investissement et d’optimiser la gestion dans le temps. Il est aussi possible d’activer des options de sécurisation des gains ou de limitation des pertes, qui fonctionnent comme des filets de sécurité en cas de volatilité des marchés.
L’assurance-vie joue également un rôle important dans la transmission de votre argent à vos proches ou à des tiers. En cas de décès, le capital transmis est souvent exonéré des règles de succession classique. Grâce à la clause bénéficiaire, le souscripteur peut anticiper les choix patrimoniaux les plus sensibles.
Enfin, la relecture annuelle du contrat, avec votre conseiller ou de manière autonome, reste une bonne pratique. Cela permet de vérifier l’adéquation entre votre contrat assurance vie et votre situation patrimoniale, votre horizon d’investissement ou vos objectifs de transmission.
L’assurance-vie ne se limite pas aux fonds euros ou aux supports financiers classiques. De nombreux contrats permettent aujourd’hui d’intégrer des supports immobiliers comme les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), les SCI ou les OPCI. Ces unités de compte immobilières offrent une exposition à l’immobilier locatif ou d’entreprise tout en bénéficiant du cadre fiscal avantageux de l’assurance-vie.
Cette combinaison permet d’allier stabilité, rendement potentiel et diversification. Les SCPI, par exemple, offrent des revenus réguliers issus des loyers perçus, tout en diluant le risque sur un large parc immobilier. Logées au sein d’un contrat, elles conservent leur rendement brut mais les revenus sont fiscalisés selon les règles de l’assurance-vie, généralement plus douces que l’imposition des revenus fonciers classiques.
L’investissement immobilier dans une assurance-vie donne une profondeur supplémentaire à votre stratégie patrimoniale, en profitant de la mutualisation des risques et de la stabilité du marché immobilier.
L’assurance-vie reste aujourd’hui l’un des meilleurs outils de gestion de patrimoine. Elle s’adapte à différents profils : vous pouvez sécuriser votre épargne avec les fonds en euros, ou dynamiser votre patrimoine en optant pour une gestion en unités de compte. Les rachats partiels et la fiscalité allégée après 8 ans vous offrent une marge de manœuvre bienvenue pour financer vos projets, compléter vos revenus ou faire face à un imprévu.
Chez Weelim, nous vous aidons à définir la stratégie la plus adaptée à votre situation. Qu’il s’agisse de comparer les assurances vie disponibles sur le marché, d’optimiser votre clause bénéficiaire, ou de sélectionner les supports les plus cohérents avec vos objectifs, nous vous accompagnons pas à pas pour faire de votre assurance-vie une solution durable et performante.
Contactez-nous dès aujourd’hui pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure.
Lancez votre projet Assurance-vie en quelques clics.
Un conseiller expert Assurance-vie vous contacte sous 24h.
Investir dans l’assurance-vie : le guide complet
Une assurance-vie est un placement où le souscripteur verse un capital et, s’il le souhaite, des primes régulières sous forme de versements libres ou programmés. Ce placement prend la forme d’un contrat établi auprès d’une compagnie d’assurance afin de couvrir un aléa, celui du décès de l’assuré qui est généralement le souscripteur (mais qui peut-être une tierce personne). Les sommes investies sont ensuite ventillées sur différents supports comme le fonds en euros ou des unités de compte (Opcvm, SCPI, SCI, OPCI, produits structurés, ETF, titres vifs, etc.). L’objectif est de faire fructifier le capital investi à moyen long terme.
Le placement en assurance-vie présente de nombreux avantages. Tout d’abord, il offre généralement un large choix de supports (fonds actions, fonds obligataires, produits structurés, fonds euros, trackers, fonds immobiliers, fonds de private equity etc.) permettant d’adapter sa stratégie d’investissement, en fonction de son profil d’investisseur et son appétence au risque. Ensuite, l’enveloppe assurance-vie offre des avantages fiscaux non négligeables en cas de décès du souscripteur assuré, ou en cas de retrait en cours de vie du contrat. C’est, pour toutes ces raisons, un des placements préférés des français.
Le fonctionnement de l’assurance-vie repose sur un contrat entre un souscripteur et une compagnie d’assurance. Lorsqu’un contrat d’assurance-vie est souscrit, le souscripteur verse un capital et, s’il le souhaite, des primes régulières sous forme de versements libres ou programmés. Une fois les sommes versées, le souscripteur a le choix entre différents modes de gestion : gestion libre, gestion pilotée, gestion sous mandat ou gestion conseillée par exemple. En gestion libre, il pourra choisir librement parmi un large choix de supports (opvvm produits structurés, fonds euros, trackers, SCPI, fonds de private equity etc.) permettant d’adapter sa stratégie d’investissement en fonction de ses convictions et de ses objectifs.
Dans une assurance-vie, les sommes investies sont, sauf rares exceptons, disponibles à tout moment et sans frais. Cependant, les conditions financières peuvent varier en fonction notamment de la typologie des supports dans lesquels vous êtes investis (certaines unités de compte peuvent prévoir des pénalités en cas de retrait anticipé). De plus, les conséquences fiscales peuvent être importante, en fonction de la date de retrait par rapport à la date d’ouverture du contrat. Une étude au cas par cas est obligatoire pour évaluer l’intérêt ou non d”effectuer un tel retrait.
En France, tous les gains générés au sein d’un contrat d’assurance-vie sont soumis à fiscalité : impôt sur le revenu et prélèvements sociaux. Néanmoins, il ne sont pas imposables, tant qu’ils ne sont pas retirés du contrat. Seul les prélèvements sociaux sont prélevés tous les ans sur les intérêts versés par le fond en euros. La fiscalité applicable en cas de retrait va être fonction de la date de versement des fonds, ainsi que de la date d’ouverture du contrat par rapport à la date du retrait. Par exemple, si le contrat a plus de 8 ans et que les primes ont été versées avant le 27 septembre 2017, alors les gains peuvent être exonérés d’impôt sur le revenu jusqu’à 4 600 € pour un célibataire . Au-delà de cet abattement, les gains sont soumis à un prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 7,5% sur option ou à l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu.