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SCPI
Lorsqu’un investisseur s’intéresse aux SCPI, de nombreux indicateurs de performance des SCPI viennent éclairer sa décision : taux de distribution, prix de part, report à nouveau… Parmi eux, un ratio occupe une place centrale mais reste souvent mal compris : le taux d’occupation financier, ou TOF. Derrière ce terme technique se cache une donnée clé pour apprécier la qualité de gestion locative d’une SCPI.
Contrairement au taux d’occupation physique, qui mesure la surface louée, le TOF exprime la proportion des loyers réellement perçus par rapport à ceux qui pourraient l’être si tout le patrimoine était loué à pleine capacité. C’est donc un indicateur plus pertinent qui reflète réellement ce qu’est la réalité financière d’un portefeuille immobilier.
Encore faut-il savoir le lire, le contextualiser, et ne pas s’y fier de façon isolée. Ce guide vous propose de comprendre en détail ce qu’est le TOF, comment l’interpréter, quelles sont ses limites, et pourquoi il reste un outil indispensable – mais non suffisant – pour juger de la performance d’une SCPI.
Le taux d’occupation financier désigne le rapport entre les loyers perçus et le montant total de loyers que la SCPI pourrait percevoir si la totalité de son parc immobilier était loué sans vacance. Il reflète donc le taux de remplissage « financier » des immeubles gérés.
La formule officielle est la suivante : TOF = (loyers encaissés + indemnités d’occupation + indemnités compensatrices) / loyers théoriques à 100 % d’occupation.
Depuis 2022, une réforme comptable a modifié l’approche du TOF. Le calcul prend également en compte les locaux vacants mais temporairement mis à disposition, en travaux ou sous promesse de vente. Cette modification vise à fournir une photographie plus nuancée de la réalité locative, et à éviter que certaines SCPI affichent un TOF déconnecté de leur niveau de vacance réel.
Le TOF est publié par les sociétés de gestion dans les bulletins trimestriels et les rapports annuels. Il peut évoluer dans le temps, ce qui rend son suivi d’autant plus utile pour mesurer la régularité des performances. Le comparer à d’autres SCPI ou au secteur dans son ensemble peut également aider à détecter des signaux faibles ou des opportunités. Cela est d’autant plus vrai pour les SCPI diversifiées à l’échelle de l’Europe, qui évoluent sur des marchés multiples avec des dynamiques propres en matière de prix de l’immobilier, de fiscalité et de TRI moyen sur plusieurs années.
Il est essentiel de ne pas confondre le taux d’occupation financier avec le taux d’occupation physique (TOP). Si le TOF se concentre sur la dimension financière des revenus locatifs, le TOP, lui, mesure la part du patrimoine (en surface) occupée par des locataires.
Prenons un exemple concret : une SCPI peut afficher un TOP à 97 %, mais un TOF à 90 %, ce qui traduit que certains locataires bénéficient de franchises de loyers ou que des locaux sont temporairement inoccupés bien qu’occupables. C’est donc le TOF qui vous informe le mieux sur la capacité de la SCPI à transformer son patrimoine en revenus. Il constitue un bon révélateur de la qualité de gestion des ressources, surtout lorsqu’il est analysé en évolution. Pour une analyse fine, il est préférable de croiser TOF et TOP pour avoir une vue à la fois quantitative et qualitative de la situation locative. Ce croisement devient encore plus pertinent lorsque la SCPI détient des actifs immobiliers situés dans plusieurs pays d’Europe.
En matière de TOF, il n’existe pas de règle absolue. Toutefois, un TOF stable entre 90% et 100% est généralement considéré comme bon. Certains gestionnaires considèrent que le seuil d’excellence se situe entre 95% et 100%. Mais cette grille de lecture doit toujours être adaptée au contexte : à la typologie d’actifs (commerces, bureaux, logistique…), à la localisation, et au cycle économique. Un TOF de 92 % ou 93% peut être excellent dans certains secteurs en tension ou périodes complexes.
Il est aussi très utile d’observer l’évolution du TOF dans le temps. Une baisse ponctuelle peut traduire un changement de locataire, des travaux ou un arbitrage patrimonial. En revanche, une baisse durable et non expliquée est un signal d’alerte. À l’inverse, une hausse progressive sur plusieurs trimestres peut être le résultat d’une politique de relocation efficace ou d’une amélioration structurelle de la gestion.
Pour affiner l’analyse, comparez le TOF d’une SCPI à la moyenne de son secteur. Une SCPI de bureaux avec un TOF de 93 % dans un secteur où la moyenne est de 89 % est plutôt performante. À contrario, une SCPI de commerces avec un TOF de 91 % alors que le marché est à 95 % pourrait souffrir d’une vacance inhabituelle. Il est donc toujours pertinent d’étudier les tendances du marché, le type de locataires, la durée des baux et les localisations. Cela vaut aussi bien pour des SCPI implantées en France que pour celles investies en Europe, où la dynamique et les niveaux de prix peuvent fortement varier d’une année à l’autre.
Comme tout indicateur, le taux d’occupation financier n’est pas infaillible. Son interprétation doit être nuancée. Certaines SCPI peuvent afficher un TOF gonflé par des indemnités d’occupation ou des clauses contractuelles particulières. D’autres peuvent afficher un TOF momentanément faible pour cause de restructuration stratégique. Dans les deux cas, une lecture trop rapide peut conduire à une mauvaise interprétation de la situation réelle.
De plus, le TOF n’intègre pas la qualité des locataires ni la solidité de leurs engagements. Deux SCPI avec un taux d’occupation financier identique peuvent avoir des profils de risque très différents. C’est pourquoi il est important de croiser le TOF avec le TD, le TRI, la durée moyenne des baux et la typologie des locataires.
Il faut également se méfier des interprétations linéaires : un TOF qui baisse n’est pas toujours un mauvais signe. Cela peut correspondre à une phase de transition, prélude à une montée en gamme ou à une réorientation de la stratégie immobilière. Le TOF doit donc être compris comme un indicateur dynamique, dont la valeur ne prend sens qu’au regard de son évolution, de son contexte, et des perspectives annoncées par la société de gestion.
Utilisé avec discernement, le TOF est un levier d’analyse pertinent pour sélectionner des SCPI performantes. Il vous aide à juger de la performance locative effective, à détecter les sociétés de gestion rigoureuses et à suivre l’évolution de vos investissements dans le temps.
Le taux d’occupation financier permet également de piloter des stratégies différenciées. Si vous cherchez des revenus stables et pérennes, préférez des SCPI avec un TOF supérieur à 95 %, à l’historique stable. Si vous acceptez un peu plus de risque pour aller chercher du rendement, un TOF plus bas mais dynamique peut être envisageable. Cela peut correspondre à une SCPI en repositionnement ou en phase de conquête commerciale.
Certains investisseurs croisent également taux d’occupation financier et durée moyenne des baux pour arbitrer entre sécurité et rentabilité. Une SCPI avec un TOF à 92 % mais des baux de 10 ans fermes peut inspirer plus de confiance qu’une SCPI à 96 % de taux d’occupation financier mais très exposée à des commerces fragilisés. Il peut être utile de regarder la concentration du portefeuille locatif pour évaluer les risques liés à un ou plusieurs locataires bien précis.
Le taux d’occupation financier des SCPI est un outil de pilotage pertinent. Il vous permet de mieux appréhender la performance, sous un autre angle que celle du rendement immédiat (Taux de distribution). Il constitue une boussole pour l’analyse des SCPI mais ne saurait suffire à lui seul.
Mais comme tout indicateur, il prend sa pleine valeur lorsqu’il est intégré à une analyse globale et que l’on combine mesures quantitatives et évaluation qualitative. À ce titre, il est également utile de le mettre en regard avec d’autres indicateurs complémentaires tels que le taux de distribution (TD) ou le taux de rendement interne (TRI). Le TD vous renseigne sur la rentabilité immédiate d’une SCPI, tandis que le TRI vous permet d’apprécier la performance globale sur la durée. Les combiner vous permet de disposer d’une vision plus fine pour évaluer la pertinence de vos placements et projeter vos dividendes sur plusieurs années.
Chez Weelim, nous aidons les investisseurs à décrypter les indicateurs pertinents comme le TOF, le TD ou encore le TRI, pour construire un portefeuille de SCPI aligné avec leurs objectifs. Nos experts vous aident à comparer facilement les SCPI, suivre leur performance dans le temps et prendre des décisions réfléchies. Contactez-nous dès aujourd’hui pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure.
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Taux d’occupation financier des SCPI : un indicateur intéressant pour analyser vos placements
Une SCPI, ou Société Civile de Placement Immobilier, permet aux investisseurs d’acheter des parts dans une société qui détient et gère un portefeuille de biens immobiliers diversifiés. Les investisseurs deviennent ainsi indirectement propriétaires de ces biens. Les loyers perçus par la SCPI sont ensuites redistribués aux investisseurs sous forme de dividendes mensuels ou trimestriels, proportionnels à leurs parts détenues. La gestion des biens immobiliers est assurée par une société de gestion spécialisée qui s’occupe de l’acquisition, de la location, des travaux et de la gestion courante.
Investir dans une SCPI présente plusieurs avantages. Tout d’abord, cela permet une diversification sur un ensemble de biens immobiliers. De plus, la gestion professionnelle assurée par la société de gestion agrée par l’AMF permet de déléguer les contraintes liées à la gestion des biens. Les SCPI offrent également la possibilité de percevoir des revenus réguliers sous forme de dividendes versés mensuellement ou au trimestre. Cependant, il existe également des inconvénients potentiels, tels que le risque de perte en capital, la liquidité limitée des parts, ainsi qu’aux aléas du marché immobilier. Il est donc important d’évaluer ces avantages et inconvénients avant de décider d’investir dans une SCPI.
Le rendement moyen des SCPI (Taux de distribution) peut varier d’une année à l’autre et dépendre de plusieurs facteurs. En général, le rendement moyen des SCPI se situe entre 4% et 6% par an. Cependant, il est important de noter que ce chiffre n’est qu’une estimation et ne garantit pas les rendements futurs. Le rendement d’une SCPI est influencé par les loyers perçus sur les biens immobiliers, les frais de gestion, les charges, ainsi que les éventuelles plus-values réalisées lors de la vente de biens immobiliers. Il est recommandé de consulter les rapports et les données fournies par la société de gestion pour avoir une estimation plus précise du rendement d’une SCPI spécifique.
Pour acheter des parts de SCPI, il vous suffit de prendre rendez-vous avec votre conseiller Weelim. Il vous aide à comparer et sélectionner les meilleures SCPI du marché qui correspondent à vos objectifs d’investissement et à votre profil d’investisseur. Il vous communiquera également tous les documents d’information nécessaire à la bonne compréhension des produits. Après avoir pris connaissance de ces informations, vous pouvez procéder à l’achat des parts en complétant un dossier d’investissement (bulletin de souscription, fiche de connaissance client etc.) et en effectuant le paiement correspondant. Enfin, une fois l’achat réalisé, vous deviendrez propriétaire des parts de la SCPI et bénéficierez des revenus générés par les biens immobiliers détenus par celle-ci.
L’investissement en SCPI comporte certains risques qu’il est important de prendre en compte. Tout d’abord, il existe un risque de perte en capital, car la valeur des parts peut fluctuer en fonction de l’évolution de la valeur des biens immobiliers quelle détient. De plus, les revenus distribués par les SCPI peuvent varier, en fonction du niveau d’encaissement des loyers (taux d’occupation, renégociations des baux etc…). Il existe notamment un risque de vacance locative, où certains biens immobiliers de la SCPI pourraient rester inoccupés, réduisant ainsi les revenus potentiels. De plus, la liquidité des parts peut être limitée. Enfin, il y a un risque associé à la société de gestion, telle que sa capacité à gérer efficacement le portefeuille immobilier et à prendre des décisions appropriées.