Malgré la crise sanitaire, de nombreux bacheliers et étudiants vont reprendre le chemin de l’université en octobre et donc avoir besoin de se loger. Et ce, après avoir souvent mis fin à leur bail de manière anticipée pour se confiner chez leurs parents entre la mi-mars et la mi-mai. Quelles sont, aujourd’hui, les grandes villes les plus intéressantes pour réaliser un investissements dans de petites surfaces destinées à des étudiants et constituer un patrimoine immobilier ? Weelim fait le point sur vos options en cette rentrée un peu particulière.
En cette rentrée 2020, le nombre d’inscriptions à l’université devrait augmenter de 24 000 par rapport à l’année précédente, soit une hausse de presque 60 000 étudiants entre 2018 et 2020, selon une note du SIES (le service statistique du ministère de l’Enseignement supérieur), publiée en avril dernier. Aussi, il est peu surprenant que durant l’été les recherches de location aient massivement repris (après la période de confinement), afin de trouver un logement pour la rentrée universitaire.
« Dans les villes étudiantes en France, le loyer moyen d’un bien meublé est de 718 euros (charges comprises) quand il faut compter 702 euros pour un logement vide », selon un récent baromètre de SeLoger. Un montant qui peut, sans surprise, être bien plus élevé à Paris où le loyer moyen étudiant pour une surface vide avoisine les 1 589 euros ! Ville étudiante la plus chère, la capitale est suivie par Lyon, avec un loyer moyen étudiant de 829 euros, toujours pour un logement vide.

Cet été, SeLoger a établi un palmarès des 10 des villes étudiantes où les recherches de locations ont le plus progressé et Paris apparaît en queue de peloton, à la 9e place. On note également que selon ce classement, Bordeaux, placée en dernière position, est la seule des villes citées où les recherches de location sont en léger recul, à – 1,2 %, pour le mois de juillet. Une baisse à relativiser toutefois puisqu’elle fait suite à une hausse de + 42,6 % en mai par rapport à avril.
À noter : Hors Paris, trois villes en région se distinguent pour leur bon équipement en résidences étudiantes : Lyon (environ 22 200 lits), Toulouse (11 000 lits) et Bordeaux (environ 10 200 lits).
4 à 10% *
De rentabilité annuelle
+ 10 ans
D’expérience
+ 100M €
De fonds conseillés
Lille, une ville étudiante dynamique : + 17,7 %
À Lille, capitale des Flandres, les recherches de location ont progressé de + 17,7 % en juillet par rapport à juin, même si la plupart des recherches locatives ont été effectuées par les étudiants en amont, entre avril et juin.
Les quartiers où investir : Vieux-Lille, abords de la Grand’Place (rue Nationale, boulevard Carnot), République, Vauban.
Le prix moyen des loyers pour un studio :
- 478 €/mois (charges comprises) pour une surface vide
- 499 €/mois (charges comprises) pour une location meublée
Toulouse : + 12,5 %
Dans le Top 3, la ville rose a aussi connu un été dynamique avec une hausse de + 12,5 % des recherches locatives en juillet. Signe que, comme à Lille, les étudiants français ou étrangers y recherchent un appartement de plus en plus tardivement.
Les quartiers où investir : Saint-Michel, Carmes, Saint-Cyprien, Le Busca.
Le prix des loyers à Toulouse pour un studio :
- 458 €/mois (charges comprises) pour une surface vide
- 516 €/mois (charges comprises) pour une location meublée
Grenoble : + 12 %
Dans la capitale des Alpes, les recherches locatives sont en hausse de 12 %. Particularité de Grenoble : ses quelque 68 000 étudiants s’orientent de plus en plus vers des locations meublées.
Les quartiers où investir : hyper-centre, Chorier-Berriat, Championnet, Europole.
Le prix des loyers pour un studio :
- 427 €/mois (charges comprises) pour une surface vide
- 441 €/mois (charges comprises) pour une location meublée
Nancy : + 9 %
- Ville prisée des étudiants, Nancy affiche + 9 % de recherches locatives en juillet par rapport à juin. Avec 49 000 inscriptions à l’université de Lorraine, la demande locale reste forte.Les quartiers où investir : vieille ville, Boudonville-Scarpone-Libération, Poincaré-Foch-Anatole France-Croix-de-Bourgogne.Le prix des loyers pour un studio :
- 385 €/mois (charges comprises) pour une surface vide
- 404 €/mois (charges comprises) pour une location meublée
Les 5 dernières villes du classement établi par SeLoger
- Aix-en-Provence : + 8,3 %
- Nantes : + 6,3 %
- Lyon : + 4,5 %
- Paris : + 1,6 %
- Bordeaux : – 1,2 %
Si les recherches de biens à louer à Paris n’ont progressé que de 1,6 % en juillet par rapport à juin, elles avaient toutefois explosé au sortir du confinement, totalisant 51,8 % de hausse en mai par rapport à avril. Les loyers très élevés et la concurrence y rendent difficile la recherche d’un logement pour les étudiants.
Pour cibler la population estudiantine, il est conseillé d’investir dans le quartier Latin, du côté de République ou Bastille, dans les 19e et 20e arrondissements ou encore dans la proche banlieue-est.
Le prix des loyers pour un studio :
- 835 €/mois (charges comprises) pour une surface vide
- 930 €/mois (charges comprises) pour une location meublée
À Bordeaux
En juillet, les recherches locatives étaient en légère baisse (- 1,2 %) par rapport à leur niveau de juin, après une hausse significative au sortir du confinement (+ 42,6 %). Pour louer à des étudiants, privilégiez un investissement dans un bien immobilier type T1, colocations et meublés, dans les quartiers suivants : Victoire et Saint-Pierre, rues Sainte-Catherine et du Parlement, Saint-Genès.
Le prix des loyers pour un studio :
- 503 €/mois (charges comprises) pour une surface vide
- 620 €/mois (charges comprises) pour une location meublée
Pour mémoire, pour votre projet d’investissement, optez de préférence pour une petite surface dans une ville étudiante et veillez à bien calculer la rentabilité de votre investissement locatif. Car, à Paris, Lyon ou Bordeaux, le montant des loyers peut parfois être inférieur aux mensualités de votre crédit immobilier. Un point de vigilance à évoquer avec votre conseiller en gestion de patrimoine Weelim qui vous aidera également à optimiser la fiscalité de votre investissement et à négocier votre prêt immobilier.