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SCPI
Un investisseur en SCPI (Société civile de Placement Immobilier), tout comme le propriétaire d’un actif immobilier, supporte des frais et charges inhérents à l’acquisition d’un actif immobilier (droits d’enregistrement, honoraires du notaire et du commercialisateur le cas échéant…) et à la gestion du patrimoine (honoraires de l’administrateur de biens le cas échéant, charges non refacturables, impôts et taxes divers etc.). Ces frais viennent naturellement impacter le taux de distribution. Mais ce qu’il faut souligner en introduction en ce qui concerne le fonctionnement des SCPI et sur le marché de la Pierre Papier en général, c’est que le rendement (le taux de distribution ou TD) affiché par les SCPI est toujours exprimé net de tous frais. Contrairement à un investissement immobilier locatif classique sur lequel vous devez retirer le montant des charges (taxe foncière, charges de copropriété, frais de gestion, etc.) pour évaluer le rendement réel de vos actifs immobiliers. En effet, pour des questions de transparence vis à vis des souscripteurs, l’ASPIM (l’ASsociation française des sociétés de Placement IMmobilier) demande à toutes les sociétés de gestion d’exprimer la performance d’une SCPI de rendement à travers le calcul du taux de distribution. Cet indicateur se calcule en divisant le dividende net de frais (brut de fiscalité) versé au titre de l’année n par le prix de souscription au 1er janvier de l’année n. Il y a donc bien des frais quand on investit en SCPI mais c’est totalement transparent pour l’investisseur. Ces frais sont encadrés par le règlement général de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) qui ne fixe pas pour autant de plafond maximum. Voici un petit guide pour tout savoir à ce sujet.
Ce sont l’ensemble des frais supportés par la SCPI dans le cadre de son exploitation afin d’assurer le suivi et les bonnes relations avec les locataires, mais aussi afin de maintenir en état les actifs immobiliers. Nous avons donc regroupé dans cette catégorie les frais listés ci-dessous.
Cette commission de gestion est calculée en pourcentage des loyers encaissés par la SCPI (ce sont tous les produits locatifs hors taxes encaissés). L’assiette de cette commission peut être étendue aux produits financiers nets à la condition que les investisseurs en soient informés. Les frais de gestion sur les SCPI servent à payer l’ensemble de tous les frais de gestion liés à son exploitation, ainsi que les publications trimestrielles des résultats et performances, à organiser les assemblées générales, à payer les experts indépendants qui, une fois par an, procèdent à une évaluation du parc immobilier.
Les commissions de suivi et de pilotage de la réalisation des travaux sur le patrimoine immobilier sont calculées sur le montant des travaux effectués. Ces frais servent à rémunérer le travail de maîtrise d’ouvrage pris en charge par la société de gestion pour suivre et gérer le bon déroulement de l’ensemble des travaux d’entretien du patrimoine immobilier. Le niveau de cette commission varie généralement d’une SCPI à une autre, entre 1% et 5% du montant des travaux réalisés.
Pour les acquisitions et cessions du patrimoine immobilier, la société de gestion est autorisée à facturer une commission applicable sur le prix de cession net vendeur (en cas de vente immobilière) ou sur le prix d’acquisition des actifs et droits immobiliers. Le montant de cette commission varie généralement d’une SCPI à une autre, entre 1% et 3%.
Type d’investissement | Actifs immobiliers physiques | Placement SCPI | Contrat d’assurance-vie |
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Frais de souscription (ou frais d’entrée) | Frais de notaire (entre 7,5% et 8% selon les département) + frais d’agence immobilière (entre 3 et 5%) | Entre 10 et 12 % maximum selon les SCPI | Entre 0% et 3% selon les contrats d’assurance-vie |
Frais de gestion | entre 7% et 12% selon les agences immobilières l’assurance loyers impayés si vous décidez d’en souscrire une Attention : ces frais sont prélevés sur les loyers encaissés. | Entre 10 et 12% selon les SCPI Attention : ces frais sont prélevés aux encaissements des loyers. La performance annoncée est toujours exprimée nette de frais de gestion. | Entre 0,5% et 1,5 % selon les contrats Attention : ces frais sont prélevés sur les encours placés dans le contrat d’assurance-vie, et non pas sur les gains réalisés. |
Rendement moyen net de tous frais (frais de gestion et charges le cas échéant) | Difficile à dire, cela va dépendre des villes. A Paris ou dans les grandes métropoles régionales : entre 2% et 4 % net en moyenne après déduction de la taxe foncière et des charges (charges de copropriété notamment) | Taux de distribution moyen historiquement situé entre 4 et 5 % (source ASPIM et IEIF) | 1,40 % s’agissant des fonds en euros. Pour les unités de compte (UC) il faudra prévoir de retraiter le montant des frais de gestion de la performance annoncé par le gérant du fond. |
Le TRI ou Taux de Rendement Interne, est l’indicateur le plus précis en matière d’analyse de la performance passée d’une SCPI. S’agissant d’un investissement immobilier, et donc de moyen long terme, la performance d’une SCPI s’étudie à minima sur 5 ans (c’est souvent bien trop court pour évaluer la pertinence d’investir ou non dans une SCPI) et au mieux sur 10 ans. C’est la raison pour laquelle on retrouve souvent sur les bulletins trimestriels ou les rapports annuels le TRI 5 ans et le TRI 10 ans. Le TRI tient compte de l’évolution du prix de retrait de la part (le prix après déduction des frais de souscription) et des revenus distribués sur la période choisie pour son calcul. C’est la raison pour laquelle c’est un indicateur plus précis que le taux de distribution pour tenir compte de l’impact des frais de souscription.
Il n’y a pas de frais de cession lors de la revente des parts de SCPI. Sauf pour quelques-unes, très très minoritaires. Ce sont généralement les SCPI dites “sans frais d’entrée” qui appliquent des frais de retrait (de l’ordre de 5 à 6%) pour toute cession qui interviendrait avant une certaine durée de détention.
Le prix de souscription d’une SCPI est le même, quel que soit le canal par lequel vous investissez. Que ce soit directement auprès du gestionnaire, ou d’un conseiller en gestion de patrimoine, ou par le biais d’une société de conseil en ligne comme Weelim ou encore auprès d’un établissement bancaire. Il n’y a donc aucun frais supplémentaire en passant par un courtier en SCPI.
Les statuts de la SCPI ou, à défaut, la note d’information mentionnent de façon précise l’assiette et le taux des rémunérations versées à la société de gestion. La société de gestion précise bien les frais qui sont couverts par les commissions de gestion et ceux qui n’entrent pas dans la rémunération de gestion. Généralement, ils sont également résumés dans la fiche synthétique de présentation de la SCPI (le document d’informations clés et/ou la plaquette de présentation).
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Quels sont les frais quand on investit en SCPI ?
Une SCPI, ou Société Civile de Placement Immobilier, permet aux investisseurs d’acheter des parts dans une société qui détient et gère un portefeuille de biens immobiliers diversifiés. Les investisseurs deviennent ainsi indirectement propriétaires de ces biens. Les loyers perçus par la SCPI sont ensuites redistribués aux investisseurs sous forme de dividendes mensuels ou trimestriels, proportionnels à leurs parts détenues. La gestion des biens immobiliers est assurée par une société de gestion spécialisée qui s’occupe de l’acquisition, de la location, des travaux et de la gestion courante.
Investir dans une SCPI présente plusieurs avantages. Tout d’abord, cela permet une diversification sur un ensemble de biens immobiliers. De plus, la gestion professionnelle assurée par la société de gestion agrée par l’AMF permet de déléguer les contraintes liées à la gestion des biens. Les SCPI offrent également la possibilité de percevoir des revenus réguliers sous forme de dividendes versés mensuellement ou au trimestre. Cependant, il existe également des inconvénients potentiels, tels que le risque de perte en capital, la liquidité limitée des parts, ainsi qu’aux aléas du marché immobilier. Il est donc important d’évaluer ces avantages et inconvénients avant de décider d’investir dans une SCPI.
Le rendement moyen des SCPI (Taux de distribution) peut varier d’une année à l’autre et dépendre de plusieurs facteurs. En général, le rendement moyen des SCPI se situe entre 4% et 6% par an. Cependant, il est important de noter que ce chiffre n’est qu’une estimation et ne garantit pas les rendements futurs. Le rendement d’une SCPI est influencé par les loyers perçus sur les biens immobiliers, les frais de gestion, les charges, ainsi que les éventuelles plus-values réalisées lors de la vente de biens immobiliers. Il est recommandé de consulter les rapports et les données fournies par la société de gestion pour avoir une estimation plus précise du rendement d’une SCPI spécifique.
Pour acheter des parts de SCPI, il vous suffit de prendre rendez-vous avec votre conseiller Weelim. Il vous aide à comparer et sélectionner les meilleures SCPI du marché qui correspondent à vos objectifs d’investissement et à votre profil d’investisseur. Il vous communiquera également tous les documents d’information nécessaire à la bonne compréhension des produits. Après avoir pris connaissance de ces informations, vous pouvez procéder à l’achat des parts en complétant un dossier d’investissement (bulletin de souscription, fiche de connaissance client etc.) et en effectuant le paiement correspondant. Enfin, une fois l’achat réalisé, vous deviendrez propriétaire des parts de la SCPI et bénéficierez des revenus générés par les biens immobiliers détenus par celle-ci.
L’investissement en SCPI comporte certains risques qu’il est important de prendre en compte. Tout d’abord, il existe un risque de perte en capital, car la valeur des parts peut fluctuer en fonction de l’évolution de la valeur des biens immobiliers quelle détient. De plus, les revenus distribués par les SCPI peuvent varier, en fonction du niveau d’encaissement des loyers (taux d’occupation, renégociations des baux etc…). Il existe notamment un risque de vacance locative, où certains biens immobiliers de la SCPI pourraient rester inoccupés, réduisant ainsi les revenus potentiels. De plus, la liquidité des parts peut être limitée. Enfin, il y a un risque associé à la société de gestion, telle que sa capacité à gérer efficacement le portefeuille immobilier et à prendre des décisions appropriées.