L’annonce de la baisse du taux du Livret A à 1,7 % au 1er août 2025 est loin de faire l’unanimité. Selon une enquête nationale menée par Bricks.co (la plateforme de Crowdfunding immobilier) en juillet dernier, près de 8 Français sur 10 jugent cette décision inacceptable ou décevante. Pour de nombreux épargnants, ce placement longtemps considéré comme le pilier de l’épargne populaire ne répond plus à leurs attentes, ni en matière de rendement ni en termes de protection contre l’inflation. Au total, les Français détenaient fin juillet 609,4 milliards d’euros sur leurs livrets A et LDDS, un nouveau record malgré la contre-performance estivale du premier. Ce chiffre reste toutefois bien loin de l’encours de l’assurance vie, dont le poids dépasse les 2000 milliards d’euros.
Face à cette désillusion, une réallocation de l’épargne semble se dessiner. Assurance-vie, immobilier (sous toutes ses formes), SCPI ou encore produits structurés apparaissent désormais comme des alternatives sérieuses mais non dénués de risque. Mais derrière cette transition, une réalité demeure : les épargnants, qu’ils soient novices ou aguerris, ont besoin d’un accompagnement pour naviguer dans un univers d’investissement plus complexe.
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Le Livret A : d’actif refuge à symbole d’un immobilisme financier
Depuis des décennies, le Livret A représente pour les Français la quintessence du placement sûr, liquide et défiscalisé. En 2024 encore, plus de 55 millions de livrets étaient ouverts, cumulant un encours de plus de 400 milliards d’euros. Une popularité qui repose sur trois piliers : sécurité, accessibilité et défiscalisation totale des intérêts.
Mais cette sécurité a désormais un coût : l’érosion du rendement réel. Avec une rémunération ramenée à 1,7 %, les intérêts générés par le Livret A ne couvrent même plus l’inflation, qui oscille autour de 2 % à 3 % selon les dernières données de l’INSEE. Concrètement, un épargnant qui laisse 10 000 € sur son livret A perd du pouvoir d’achat chaque année.
D’où le verdict sévère de l’enquête Bricks.co :
- 39 % des Français jugent cette baisse « inacceptable »,
- 38 % se disent « déçus mais lucides »,
- seuls 17 % continuent à croire au Livret A pour sa sécurité.
Ce désaveu traduit une rupture profonde : l’épargne réglementée n’est plus perçue comme une solution viable à long terme.
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Vers une réallocation attendu de l’épargne
Face à cette chute de rendement, les intentions de réallocation se multiplient. Près d’un Français sur deux (49 %) envisage de déplacer au moins 30 % de son Livret A vers d’autres placements. Plus encore, 12 % songent à le vider totalement pour se tourner vers des supports jugés plus rémunérateurs.
Ces chiffres révèlent deux tendances :
- Une partie des épargnants reste attachée au Livret A pour sa sécurité (18 % conservent leur épargne dessus).
- Mais la majorité est en quête active de nouvelles solutions, avec des degrés de risques variés.
Dans ce contexte, trois grandes familles d’alternatives émergent :
- l’assurance-vie, sous toutes ses déclinaisons,
- l’immobilier, qu’il soit direct, fractionné, participatif ou via les SCPI,
- et les placements financiers diversifiés (ETF, produits structurés, voire crypto pour une minorité).
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L’assurance-vie : le couteau suisse de l’épargne française
Plébiscitée par 52 % des sondés, l’assurance-vie reste le support préféré des Français pour diversifier leur épargne. Elle offre plusieurs avantages :
- une fiscalité avantageuse après 8 ans,
- la possibilité de mixer un support en euros sécurisé et des unités de compte (UC) plus dynamiques,
- une liquidité maîtrisée, avec la possibilité de rachats partiels programmés.
Les contrats modernes permettent même d’intégrer des produits structurés à capital garanti. Ces solutions hybrides séduisent particulièrement en période d’incertitude : elles offrent un rendement supérieur au Livret A tout en limitant le risque de perte en capital.
Enfin, l’assurance-vie s’adapte à chaque profil :
- sécuritaire avec une majorité d’euros,
- équilibrée avec une allocation mixte,
- ou dynamique avec une part importante d’UC (actions, obligations, immobilier).
SCPI : l’immobilier mutualisé et accessible
Deuxième grande alternative, les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) séduisent par leur accessibilité et leur rendement. En investissant quelques milliers d’euros, les épargnants accèdent à un portefeuille diversifié d’actifs immobiliers (bureaux, commerces, santé, logistique…).
En 2025, le taux de distribution moyen des SCPI s’établit autour de 5 % à 6 %, bien au-dessus du rendement du Livret A. Certaines SCPI spécialisées, comme celles dans l’immobilier de santé, offrent en plus une visibilité sur le long terme grâce à des baux fermes et des besoins structurels croissants.
Autre atout : les SCPI sont délégataires. Contrairement à l’immobilier locatif en direct, l’investisseur n’a pas à gérer les locataires ou les travaux : la société de gestion s’occupe de tout.
Bien entendu, il existe un risque de perte en capital, et la liquidité peut être plus limitée que sur un livret. Mais pour un horizon long terme, la SCPI apparaît comme un outil incontournable de diversification.
Produits structurés et placements diversifiés : des alternatives pour les investisseurs avertis
Au-delà des grands classiques que sont l’assurance-vie et les SCPI, certains épargnants explorent des pistes plus sophistiquées :
- Les produits structurés à capital garanti permettent d’obtenir un rendement supérieur aux fonds euros tout en protégeant l’investissement initial.
- Les ETF (Exchange Traded Funds) offrent une exposition simple et peu coûteuse aux marchés financiers mondiaux. Ils séduisent particulièrement les jeunes générations d’investisseurs.
- Le crowdfunding immobilier attire 31 % des répondants, grâce à des tickets d’entrée bas (quelques centaines d’euros) et des rendements de 7 à 10 % en moyenne, en contrepartie d’un risque plus élevé.
- Enfin, 10 % des sondés se tournent vers les crypto-actifs, souvent dans une logique spéculative et de diversification marginale.
Ces solutions ne s’adressent pas à tous les profils, mais elles illustrent la volonté croissante des Français de ne plus se contenter de rendements quasi nuls.
L’importance de l’accompagnement : pourquoi se rapprocher d’un expert Weelim
Si l’envie de diversifier est bien réelle, le risque de se tromper reste élevé. Choisir entre une SCPI de rendement, un produit structuré en assurance-vie ou un portefeuille d’ETF n’est pas anodin. Chaque option présente des avantages et des risques, qui doivent être adaptés au profil, à l’horizon et aux objectifs de l’épargnant.
C’est là qu’intervient l’expertise de sociétés comme Weelim. Leur rôle est d’aider les épargnants à :
- définir une stratégie patrimoniale claire,
- arbitrer entre sécurité et rendement,
- sélectionner les produits les plus pertinents du marché,
- et accompagner dans la durée, car un placement doit être régulièrement ajusté.
Dans un monde où le Livret A n’est plus la réponse universelle, se faire conseiller devient une condition essentielle pour préserver et valoriser son patrimoine.
Conclusion : le signal pour changer votre fusil d’épaule
La chute du Livret A à 1,7 % n’est pas qu’une simple décision technique. Elle constitue un signal d’alarme pour des millions de Français, confrontés à la réalité d’une épargne qui s’érode face à l’inflation.
Mais cette crise est aussi une opportunité. L’assurance-vie, les SCPI, l’immobilier participatif ou les produits structurés offrent une palette de solutions capables de conjuguer sécurité et performance. Encore faut-il savoir les utiliser avec discernement.
La majorité des Français semble prête à franchir le pas. Reste à les accompagner dans ce mouvement, pour que leur argent cesse de dormir et commence enfin à travailler.
Source : Bricks.co
Méthodologie : enquête réalisée en juillet 2025 auprès de 3 201 personnes réparties sur l’ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage national effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France (27 500 personnes). Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l’échantillon afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s’appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.